Le Laser Histoire d’une


Posted May 31, 2016 by jackxun

Acheter le pointeur laser puissant pour des études scientifiques...laser surpuissant peut tout vous satisfaire aux prix bas avec qualité fiable. http://www.laserpuissant.com/

 
Le Laser Histoire d’une

« Invention banale ! » Tel est, en substance, le premier jugement porté en 1960 sur le travail d’un chercheur d’un petit laboratoire à Malibu, en Californie. Alors que même son supérieur n’y croyait pas, Theodore Maiman, un physicien de 32 ans qui, plus jeune, réparait des appareils électriques pour se payer les frais d’université, est parvenu à concrétiser l’idée un peu folle d’Arthur Schawlow et de Charles Townes, deux scientifiques théoriciens : produire, grâce aux lois de la mécanique quantique, un faisceau de lumière amplifiée parfaitement rectiligne. Le premier laser était né. Pourtant, la prestigieuse revue Physical Review Letters, à laquelle Theodore Maiman a envoyé son compte rendu d’expérience, rejette l’article : « Encore un énième papier sur les masers », répond-elle, lapidaire, dans une lettre adressée à Theodore Maiman.

http://www.laserpuissant.com/laser-bleu-violet.html

Inutile de préciser que l’histoire a donné tort à cette première réaction. Au cœur d’un marché mondial de plusieurs milliards d’euros, le laser bleu pas cher est aujourd’hui partout : dans les salons, les supermarchés, les cabinets médicaux, les usines, mais aussi dans les laboratoires de recherche, où il a su se rendre indispensable dans toutes les disciplines.

En fait, si Theodore Maiman a apporté une contribution historique essentielle au laser, ses véritables inventeurs demeurent Arthur Schawlow et, surtout, Charles Townes qui travaillait dans les années 1950 à l’université de Columbia. Charles Townes recevra le prix Nobel en 1964 pour le développement des concepts ayant amené au maser, puis au laser. Ayant travaillé durant la Seconde Guerre mondiale sur des systèmes de bombardement assistés par radar, Townes était familier des appareils générateurs de micro-ondes (utilisées au même titre que les ondes radio dans les radars). Dans les années 1950, en exploitant ses connaissances et un processus imaginé par Einstein, l’émission stimulée, Townes imagine créer un flux de photons tous identiques, obtenus par amplification d’une onde électromagnétique. En quelque sorte, une photocopieuse à photons ! Il fabrique alors l’appareil dit d’amplification de micro-ondes par émission stimulée de radiation, ou maser. C’est la première fois qu’on amplifie à l’identique un rayonnement électromagnétique. Townes se pose alors naturellement la question : la lumière visible peut-elle aussi être amplifiée ?

Avec son beau-frère Arthur Schawlow, Charles Townes publie en 1958 un article qui jette les bases théoriques du laser (amplification de lumière par émission stimulée de radiation). Reste que la concrétisation de l’idée est loin d’être une affaire pliée, même si de nombreux laboratoires se lancent dans l’aventure. Il faudra en effet attendre deux ans pour que le bricoleur de génie de Malibu Theodore Maiman fabrique le premier laser en utilisant un barreau de rubis. Il publiera finalement ses recherches dans la revue scientifique Nature. Son laboratoire organise une campagne de publicité pour promouvoir son invention. Dans le monde entier, c’est la course à qui obtiendra l’effet laser avec des systèmes physiques différents du rubis qu’avait utilisé Theodore Maiman. On ignore alors toujours à quoi servira cet instrument qui délivre un fin pinceau de lumière, mais une chose est sûre : le pointeur laser led fascine.

http://www.laserpuissant.com/pointeur-laser-vert-200mw-lampe-torche.html

L’invention va rapidement montrer son intérêt en physique avec l’apparition, en 1966, des lasers à colorant (baptisés ainsi car le milieu amplificateur est constitué de colorants chimiques en solution). L’immense avantage de ces lasers : en variant les concentrations des colorants, on peut ajuster la longueur d’onde de la lumière émise par le laser. « Les lasers à colorant ont été une révolution pour la spectroscopie qui permet d’étudier les propriétés d’atomes ou de molécules à travers leur capacité à absorber les ondes électromagnétiques, explique Lucile Julien, du Laboratoire Kastler-Brossel. Pour la première fois, on a pu balayer les raies atomiques (soit cibler les unes après les autres différentes longueurs d’onde absorbées par les atomes observés, NDLR) et faire de la spectroscopie haute résolution. » Ces années-là, tout le monde comprend que le laser va vite devenir incontournable dans les laboratoires. « Quand je suis arrivée au LKB en 1972, certains groupes achetaient des lasers sans avoir encore une idée précise de ce qu’ils en feraient », se rappelle la scientifique.

Les physiciens vont aussi exploiter la puissance de la lumière émise par les lasers. Ainsi vont naître l’optique non linéaire, une branche de l’optique où les propriétés optiques des matériaux sont altérées par le faisceau laser qui les traverse, et l’optique quantique, qui étudie les conséquences de la nature quantique de la lumière (sa décomposition en photons) sur sa manière d’interagir avec la matière. Cette discipline sera à la base, dans les années 1990, de tours de passe-passe optiques qui enfanteront l’information quantique, discipline dans laquelle les photons du laser sont porteurs d’information, et dont la cryptographie, la téléportation et l’ordinateur quantiques sont les derniers avatars.

Aujourd’hui, le marché mondial du laser est estimé à environ 6 milliards de dollars. Plus de la moitié de cette somme provient du stockage d’information sur CD ou DVD, mais aussi des télécommunications. « Le laser possède des propriétés qui permettent de transmettre une densité d’informations importantes sur de longues distances, explique Sylvain Fève, du laboratoire Fonctions optiques pour les technologies de l’information, à Lannion. En particulier, comme c’est un faisceau très directif et très cohérent (tous les photons d’un même faisceau conservent une sorte d’étiquette qui permet de les distinguer des photons d’un autre faisceau, pourtant de même longueur d’onde, NDLR), on peut faire rentrer la lumière de plusieurs lasers dans une même fibre optique sans qu’ils interfèrent. » Lannion avait été le théâtre, en 1966, de la première transmission d’informations dans l’air par viseur laser. De nos jours, les transmissions circulent dans des centaines de millions de fibres optiques qui sillonnent les continents, traversent les océans ou font du cabotage le long des côtes. En fait, tout le cœur des réseaux de télécommunications mondiales est équipé de fibres, tandis que la transmission par fils de cuivre (dont le débit est au moins 10 000 fois moins élevé que par fibre) est réservée à la périphérie du réseau.

Évalué à 2 milliards de dollars, le deuxième marché des lasers est le micro-usinage : les lasers ultrapuissants employés dans l’industrie permettent de souder et de découper de la tôle avec une précision diabolique. Les constructeurs automobiles sont très friands de ces lasers qui concentrent une puissance de 20 à 100 watts sur une zone inférieure au diamètre d’un cheveu. Autres utilisateurs, les fabricants de panneaux solaires qui découpent leurs cellules photovoltaïques dans des plaques de silicium, ou encore les industriels de l’aéronautique qui percent certaines parties des moteurs d’avion afin que l’air vienne refroidir les pales. Le marquage d’objets, telles les lettres sur le clavier d’ordinateur ou l’inscription d’une marque sur un stylo, se fait également avec des lasers.

http://www.laserpuissant.com/mire-laser-pour-carabine.html

Les statues et les monuments se refont également une beauté grâce à lui. En tirant des impulsions laser sur la surface de la pierre, on peut en effet la chauffer suffisamment pour entraîner sa brève évaporation et retirer ainsi la couche noirâtre due à une réaction chimique avec la pollution des villes. Autre bénéficiaire : les peintures sur pierre. En collaboration avec plusieurs organismes nationaux de conservation du patrimoine, le laboratoire Lasers, plasmas et procédés photoniques, à Marseille, a mis au point une technique pour redonner leurs couleurs à des sculptures ou à des fresques murales.

http://www.laserpuissant.com/module-laser-rouge-250mw.html

« Le rouge à base d’oxyde de plomb a beaucoup été utilisé dans les églises, décrit Philippe Delaporte, responsable du projet. Or ce rouge réagit à l’oxygène de l’air et noircit. Avec un laser continu, on peut faire évaporer l’oxygène et retrouver la couleur originelle. » Grâce au soutien du fabricant de laser Coherent, une peinture murale du xlxe siècle de la chapelle de Solomiat, dans l’Ain, a partiellement retrouvé sa jeunesse d’antan. Avec ces recherches, le laser, enfant illégitime de la Grande Guerre et des recherches menées sur les radars et les micro-ondes, croise une nouvelle fois la route de l’histoire. Au vu des mille et une applications de l’instrument de Townes et Schawlow, parions notre chemise que l’événement se reproduira.

https://www.wireclub.com/users/jackxun/blog/V0vcqgRuiwwEsToi0/read

http://jackxun.publicoton.fr/laser-industriels-769858

http://www.simson-umbau.de/blogs/view/35018/laser-au-zenith
-- END ---
Share Facebook Twitter
Print Friendly and PDF DisclaimerReport Abuse
Contact Email [email protected]
Issued By laser
Website laserpuissant
Country France
Categories Business , Electronics , Marketing
Last Updated May 31, 2016