**Paris, le 28 juin 2024** – La Fédération Européenne des Centres de Recherche et d'Information sur le Sectarisme (FECRIS) est sous le feu des critiques pour ses pratiques controversées et sa mission de plus en plus perçue comme une chasse aux sorcières moderne. En dépit de l'absence de critères universellement acceptés pour distinguer les « mauvaises sectes » des « bonnes religions », la FECRIS persiste dans son idéologie qui semble, en fin de compte, restreindre la liberté religieuse des minorités qualifiées de « sectes ».
Problèmes de Terminologie
Les débats terminologiques sont au cœur du problème. Dans plusieurs langues, les termes utilisés pour décrire les groupes religieux sont souvent mal traduits, entraînant des connotations négatives et des malentendus. Par exemple, le mot anglais « cult » (culte) est souvent traduit de manière incorrecte en « secte » dans les langues européennes, bien que ces mots aient des implications très différentes dans leurs contextes respectifs.
Trois Modèles d’Anti-Sectarisme – Ou Un Seul ?
Le Modèle Chinois
En Chine, la législation sur les xie jiao (enseignements hétérodoxes) criminalise toute activité religieuse perçue comme menaçant l'autorité de l'État. Cette approche repose sur une tradition séculaire où les xie jiao sont associés à des mouvements anti-gouvernementaux et à des pratiques de « magie noire », maintenant réinterprétées comme des manipulations psychologiques.
Le Modèle Russe
En Russie, l’anti-sectarisme est profondément ancré dans la théologie de l'Église orthodoxe. Ici, les « sectes destructrices » ou « totalitaires » sont souvent définies comme des concurrents de l'Église orthodoxe et sont combattues sous le prétexte de lutte contre l'extrémisme religieux.
Le Modèle Occidental
L’anti-sectarisme occidental, dominé par une idéologie laïque, vise à protéger les individus contre eux-mêmes. Basé sur la théorie contestée du « lavage de cerveau », il distingue les « sectes » des « religions » sur des critères de manipulation mentale et de contrôle psychologique, un héritage des philosophies des Lumières et du marxisme.
Conclusion
La FECRIS, malgré son apparence de défenseur des victimes de sectes, semble plutôt jouer le rôle d’un inquisiteur moderne, appliquant des normes floues et subjectives pour discréditer et restreindre les pratiques religieuses des minorités. En fin de compte, ce n'est pas seulement la liberté religieuse qui est en jeu, mais aussi le respect de la diversité culturelle et spirituelle dans une société véritablement démocratique.
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À propos de la FECRIS
La FECRIS (Fédération Européenne des Centres de Recherche et d'Information sur le Sectarisme) est une organisation basée en Russie, financé par le gouvernement français, se présentant comme un réseau de lutte contre les sectes. Cependant, ses méthodes et ses actions ont souvent été critiquées pour leur manque de transparence et leur impact négatif sur les libertés religieuses.
Ce communiqué vise à sensibiliser les médias, les décideurs politiques et le public aux problèmes et aux controverses entourant la FECRIS et ses actions dans le domaine de la lutte contre les sectes.